Portrait de Damien Melkinoff, gérant du magasin Running Conseil Balma
Portrait de Damien Melkinoff, gérant du magasin Running Conseil Balma
Bienvenue dans les portraits de gérant et de leur quotidien ! Ici vous allez retrouver tous les profils de patron de boutique Running Conseil ! Mais il y a un point commun entre eux : leur passion pour la course à pied et leur envie de satisfaire leurs clients. C’est grâce à ces deux caractéristiques qu’ils ont réussi à faire que ce Groupement s’installe aujourd’hui comme un des acteurs majeurs de la planète Running. Et par ce niveau de compétences et de services, je ne parle pas forcément que de leurs qualités professionnelles. Vous allez ici découvrir différents profils, différentes philosophies, des caractères singuliers et des talents uniques.
Profitez bien de ces portraits, c’est pour nous une des rubriques les plus enrichissantes du site ! C’est en ayant fait la rencontre de tous ces gens que nous avons eu le plus envie de pousser la porte de chacun de ces magasins.
De la question la plus interpellante à la discussion la plus impertinente en passant par les éléments les plus croustillants... nous vous proposons de découvrir dans une interview portraite l’ensemble des gérants / adhérents du réseau RUNNING CONSEIL,
On continue ce passage en revue par le portrait de Damien MELKINOFF, patron de la Boutique Running Conseil à Balma
1. Qu’est-ce qui te fait te lever le matin ?
J’aime apprendre énormément de choses. Ce sont souvent des choses simples et qu’on ne trouve pas forcément dans les livres d’apprentissage.
2. Comment décrirais-tu ta journée de travail à un enfant de 8 ans ?
Je supervise une activité de vente en magasin spécialisé dans le running et je travaille avec deux collaborateurs que j’apprécie infiniment. Humainement déjà. Mais aussi parce qu’ils sont de confiance et compétents dans le domaine de notre passion.
3. Quel est ton plus bel accomplissement professionnel ?
J’ai pas mal vadrouillé. Je ne suis pas un puriste de la course à pied. J’ai toujours été patron depuis 2000 mais dans des domaines d’activité divers. En ce sens, professionnellement, je crois que mon plus bel accomplissement, a toujours été de parier sur des activités différentes et de réussir à les rendre encore plus performantes.
4. Et sportif ?
Je me sens petit par rapport à mes différents confères des autres boutiques du groupement, mais lorsque j’ai terminé la Saintélyon dans des conditions dignes d’un mauvais mois de décembre, j’ai vraiment eu le sentiment de m’accomplir.
5. Sur quel(s) projet(s) travailles-tu actuellement ?
J’ai toujours mon dossard pour « Berlin » qui a été reporté. Mais plus exotique, j’avais envie de faire une course en Sibérie l’année prochaine, en espérant que « le Covid » nous laisse tranquilles. Et je berce aussi l’espoir de faire ressusciter un jour Philippides et de revivre le parcours mythique après de la bataille de marathon jusqu’à Athènes.
6. En trois mots, comment décris-tu ton rôle ?
Ecoute, Expertise et Partage. Mais finalement, je me rends compte que ce n’est pas mes missions mais plus celles de mes gars qui sont doués pour ce métier et supers dans ce rôle.
7. Si tu peux échanger ton poste de travail avec quelqu’un, qui serait cette personne ?
Elles sont deux, ces personnes ! Mes deux gars sont des mecs de valeurs. Nico et Seb qui travaillent depuis des années avec moi sont les deux personnes sur lesquels, je peux vraiment compter.
8. Que contient ta liste de vœux pour ces 5 prochaines années ?
Continuer de découvrir et d’apprendre des choses et de me laisser surprendre par des choses simples.
9. Quels sont tes principaux défis ?
J’en ai tout le temps mais quand j’y repense… il me reste à faire un 100 bornes ! Alors, Millau ou Belves…
10. Si tu devais choisir un mentor, n’importe qui, qui serait cette personne ?
Sportivement Yohan Diniz parce que c’est un cador et qu’il est exemplaire humainement. Et après, Goya, le peintre. Ses œuvres et ses créations datent de la fin des années 1700 – début 1800, mais il représente encore très justement ma conceptualisation de ce monde. C’est parfois dur mais c’est aussi parfois le monde dans lequel on vit.
11. Si tu devais changer une chose à propos de ton travail, qu’est-ce que ce serait ?
Dans toutes activités, il y a toujours des contraintes… Le jeu consiste juste à en avoir le moins possible. Et je fuis aussi la routine.
12. Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier ?
La rencontre des gens. Je me fais souvent surprendre. Notre métier ce n’est pas seulement de vendre des chaussures, c’est aussi mettre en phase des caractéristiques produits avec des besoins très individuels. Ça t’oblige à écouter, observer, apprendre. Les gens sont tous différents. Ils se dévoilent facilement mais si tu n’as pas les yeux et les oreilles grands ouverts, tu passes à côté d’un truc…
13. Quels conseils donnerais-tu à celui qui souhaiterait ouvrir une boutique Running Conseil ?
Il faut aimer et avoir de la passion. C’est une évidence. Mais la notion de gestion est un point crucial. Le running est une chose. Le commerce en est une autre. Ce métier nécessite donc deux expertises.
14. Quel est le moment le plus embarrassant que tu as vécu ?
Je n’en vois pas. Au bout du compte, j’arrive assez souvent à trouver le sens positif de la situation. Et puis, on a une bonne clientèle. C’est un moment sympa de venir acheter une basket pour aller courir.
15. Quand est la dernière fois où tu as ri aux larmes ?
Il n’y a pas longtemps mais je ne sais plus pourquoi…
16. Quel est ton motto ou ta philosophie ?
« Ni Dieu ni Maître », parce que au cas échéant, ça enferme et qu’on a beaucoup plus à apprendre en s’ouvrant généreusement au monde…
17. Quel est ton site ou blog favori ?
J’ai le droit d’être vulgaire, Jeff ? Je m’en branle complet… Je suis has-been mais réel (Rire)
18. Si tu pouvais être quelqu’un d’autre le temps d’une journée, qui aimerais-tu être ? Et pourquoi ?
Commissaire-priseur ou galeriste, ça doit être sympa quand-même, non ?
19. Quelle est ta citation de film préférée ?
Je n’en ai pas. Mais par contre, si tu m’avais demandé un film préféré : j’ai adoré, il y a très longtemps, « journal intime » de Nanni Morretti. Juste pour la mise en scène et l’autodérision.
20. Quel est ton péché mignon ?
Le chocolat. Et plutôt l’aprem au goûter…
Merci infiniment, pour le temps que tu nous as consacré et de nous avoir laissé te faire découvrir dans ton intimité à l’ensemble des visiteurs du site et des clients du magasin. Et si nous devions te laisser le mot de la conclusion, en une phrase quel serait le message ?
N'ayons pas peur du bonheur. Ce n’est même pas certain qu’il existe vraiment. Restons vivant. Et sourions tant que nous avons des dents.
